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Grady C. Barclay

Grady C. Barclay


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MessageSujet: •• MEETING IN TOILETS •• privé   •• MEETING IN TOILETS •• privé EmptyLun 13 Juil - 13:24

meeting in toilets


a thing necessary for our survival

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      GRADY C. BARCLAY - OCTOBER L. MEARSON - BLUEBERRY L. AINSWORTH - SEAN P. HAMILTON
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Grady C. Barclay

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MessageSujet: Re: •• MEETING IN TOILETS •• privé   •• MEETING IN TOILETS •• privé EmptyLun 13 Juil - 13:54

    CONDUCTEUR DU BUS. « Hum... Les enfants nous sommes bientôt arrivé, en ce moment nous traversons la ville voisine et... »
    UN ÉLÈVE. « C'est une ville ça ?! Mais c'est quoi cette merde... on se croyait dans Lost ici. »
    UN PROFESSEUR. « Bordel ! Stewart, dix heures de colle ! »



    Les beuglements de cet idiot de professeur me réveillèrent dans un sursaut. J'ouvrais difficilement les yeux, je sentais mes paupières lourdes à tel point que j'avais l'impression qu'un de mes camarades y avait accroché des pierres. Ma vision était encore trouble mais je constatais que très peu d'élève avait réussit à rester éveillé pendant tout le trajet qui se faisait bien sûr en bus. L'université n'avait, soit disant, pas les moyens de payer à tous les élèves une place d'avion. En tout cas le principal trouvait toujours l'argent pour ne pas que les histoires fâcheuses fassent le tour de l'université... salaud. Je venais de me coltiner des heures de bus, j'avais terriblement faim, le conducteur du bus continuait de parler dans ce foutu micro pour ne rien dire et nos professeurs chéris s'amusait encore à donner des heures de colle aux élèves trop bruyant. Je me rendais compte que j'avais un terrible mal de tête, il me semblait d'avoir été dans le coma pendant un certain temps. Une sensation étrange et désagréable, puisque je ne me souvenais de rien mise à part du départ. Je voyais encore ma mère sur le trottoir en train de me faire des signes de mains qui me laissait totalement indifférent, je préférais ne pas lui répondre pour ne pas avoir la honte. Et puis si j'avais levait le bras mes paquets de cocaïne seraient tombés.

    Encore quelques minutes et nous arrivions à bon port, ou plutôt au camping où j'allais passé les meilleures semaines de toute ma vie. Je sortais précipitamment du bus et me jetais au sol. Je respirais l'herbe encore mouillée et je tachais ma chemise blanche, maintenant verte. Un jeune homme commença à s'avancer vers mon groupe et nous expliqua les règles de vies à respecter ici. Je n'écoutais qu'à moitié puisque à vrai dire cela ne m'intéressait pas beaucoup. Les deux seules questions existantes dans ma tête étaient: où peut-on dormir et où se trouvent les toilettes. Je n'osais pas poser de questions et donc je décidais de partir à la quête de ce mystère. Mais l'homme eut vite fait de me rattraper et de m'expliquer qu'on ne se casse pas quand quelqu'un parle. Il postillonnait tellement que je pensais qu'il y allait avoir une inondation. Il me faisait pensé que je n'avais pas pris de parapluie... J'écoutais maintenant le discours et j'appris que nous allions dormir dans des tentes, le seul problème était qu'il fallait les monter.


    UN MONITEUR. « Aller, au boulot... Bougez vous un peu les gnomes, on a pas que ça à faire. »
    GRADY BARCLAY. « Fuck ! Je m'casse de toute façon, faut que j'aille chier. »
    UN MONITEUR. « Oh ! Il fait quoi lui ?! »
    GRADY BARCLAY. « Lui, il va pas tarder à te chier sur la gueule. »


    Comme un idiot je commençais à courir à toute vitesse à travers les tentes. Je me prenais la moitié dans les pieds, les piques qui les tenaient dans la tête, les arbres aussi et le moniteur qui me poursuivait. C'était bel et bien fini pour moi. Il ne me restait qu'une solution à mes yeux: me réfugier dans la foret. Je passais à travers les branches et je me cachais derrière un arbre. Je vis le moniteur filait vers une bâtisse et ressortir avec un collègue. Celui-là était beaucoup plus âgé, beaucoup plus grand et beaucoup plus fort. On aurait dit un sumo. Je continuais ma course folle, tombais à plusieurs reprise mais en fin de compte j'arrivais devant ce qui me semblait être les sanitaires. J'entrais et dès que je fis un pas la lumière s'alluma. Je constatais que l'endroit était vraiment propre, il y avait même une bonne odeur... Je passais devant plusieurs rangées de lavabos et j'arrivai devant les chiottes. Je ne pouvais résister à m'agenouillai. Enfin je voyais la chose tant attendue et nécessaire à ma survie: les toilettes.


    GRADY BARCLAY. « Je crois qu'on va devenir ami nous... on va passer du bon temps ensemble et... bordel ! Y a même pas de P.Q et de magazines ! Vie de merde à chier, on va pas s'essuyer avec les feuilles nan ?! »
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Blueberry L. Ainsworth

Blueberry L. Ainsworth


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MessageSujet: Re: •• MEETING IN TOILETS •• privé   •• MEETING IN TOILETS •• privé EmptyLun 13 Juil - 21:55

    J’ai comme la bizarre impression de retourner à l’poque de mes douze ans quand je partais en colonie avec mes amis, surtout la façon d’y aller. Un bus. Il y a déjà eu plus originale comme moyen de locomotion, l’avion par exemple. Enfin bon ça fait vraiment camp de vacances pour gosses quoi, et gosse de riche s’il vous plait puisqu’il y a la climatisation dans le bus.
    L’ennui m’a vite gagnée, je n’aime pas les bus, on ne peut pas se lever, il y a pas de toilettes, et c’est inconfortable, venant d’Harvard et de l’université de l’Ohio je m’attendais à mieux.
    Et je ne sais pas qui est cette personne qui était à côté de moi mais bon sang qu’est ce qu’elle ronflait, c’est quelque chose que je ne supporte pas, si on a des problèmes de sinus on va chez le médecin, surtout que dans un camp on partage les chambre … je pleins ses futurs colocataires !
    Je suis une fille très immature je vous l’accorde, mai contrairement à la plupart des gens ici je n’ai même pas la majorité, du coup ce que j’ai fait ne devrait pas tôt vous surprendre. Prévoyante comme je le suis j’ai pris de la nourriture avec moi, enfin bon bref, j’ai mis une petite cuillère de la bouche de mon voisin, et j’ai soufflé dans un paquet de chips vide juste à côté de ses oreille, je ne sais pas trop ce qu’il nous a fait mais c’était très drôle en tout cas ! Enfin bon ça m’a permis de ne pas m’ennuyer environs dix sept seconde. Le reste du temps est passé assez vite, je me suis mise à parler avec de parfaits inconnue et je dois dire qu’ils étaient assez marrants, même le mono enfin ‘le vieux’ …

    Grady C. Barclay a écrit:
      CONDUCTEUR DU BUS. « Hum... Les enfants nous sommes bientôt arrivé, en ce moment nous traversons la ville voisine et... »
      UN ÉLÈVE. « C'est une ville ça ?! Mais c'est quoi cette merde... on se croyait dans Lost ici. »
      UN PROFESSEUR. « Bordel ! Stewart, dix heures de colle ! »

    Je regarde par la fenêtre. C’est là que je commence à douter qu’on en a pour notre argent. J’étais assez pessimiste quand au faite de dormir dans des tentes, je suis assez paranoïaque j’ai toujours l’impression que plein de bêtes monte sur moi lorsque je suis assise dans l’herbe alors imaginez vous allongée. Je n’aime pas les insectes c’est un fait, surtout les araignées mais ça c’est une autre histoire. J’entends le professeur gueuler, nous donner des ordres comma à son habitude, je crois que ce type ne connaît pas la signification du mot Vacances.
    Et il ne manquait plus qua ça, je devais monter ma tente moi-même, il a craqué son slip ou quoi ? Je monte rien du tout, je suis en vacances je suis là pour glander et m’amuser par pour faire du bricolage. Du coup je suis barrée. Le truc c’est que je suis petite, c’est très pratique pour se faufiler et partir sans que personne ne le remarque.
    A la recherche d’une forteresse de solitude je me suis demandé quel endroit serai le plus approprié pour ma cacher ? Et là ça a été comme une illumination : les toilettes, parce que si quelqu’un entre je peux me cacher dans les cabines. En courant je suis partie dans les sanitaire, avec toutes les précautions du monde, j'ai regarde à droite à gauche, en haut en bas, au cas il y aurait des monos qui se serait pris pour James Bond ou Bat Man.
    Je rentre, je remarque que je ne suis pas toute seule, dans le genre situation gênante ça doit apparaître dans le top cinq

    Citation :
    GRADY BARCLAY. « Je crois qu'on va devenir ami nous... on va passer du bon temps ensemble et... bordel ! Y a même pas de P.Q et de magazines ! Vie de merde à chier, on va pas s'essuyer avec les feuilles nan ?! »

BLUE « Si tu t’essuie avec des feuilles évite de prendre des orties ou du sumac, ça fait mal ! Donc quand t’as dis au prof que t’allais le chier sur la gueule c’était au sens propre ? »
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October L. Mearson

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MessageSujet: Re: •• MEETING IN TOILETS •• privé   •• MEETING IN TOILETS •• privé EmptyMar 14 Juil - 12:00


    Je suis sure que vous connaissez cette sensation… Vous savez, on l’appelle souvent la gueule de bois. Cette envie de vomir, ce mal de tête et cette promesse qu’on s’est tous fait : Ne plus JAMAIS retoucher à une goutte d’alcool. Et bien voilà mon état, mais en pire ! Pourquoi me direz-vous, tout le monde passe par là. Certes, on se retrouve tous dans cet état à un moment ou un autre, mais est-ce que tout le monde passe une nuit blanche et ensuite reste des heures dans un bus sans climatisation, remplis d’étudiants surexcités par l’idée de passer des vacances inoubliables. Je ne pense pas et franchement je ne le souhaite à personne. Vous voyez l’enfer ? Et ben PIRE ! Pendant tout le chemin, je n’ai cessé de me répéter la même chose : « surtout ne vomi pas – surtout ne vomi pas sinon ta réput’ est bel et bien fichue ». Par précaution, j’avais préparé un sac, au cas où… Par chance, je n’ai pas eu à m’en servir. Heureusement, mon ami le plus fidèle était à mes côtés : mon ipod adoré. C’est donc avec lui, que je passa tout le voyage à regarder le paysage par la vitre. Paysage très variés d’ailleurs : champs - vaches – champs – champs – fermes – vaches -champs. Autant vous dires que ça laisse rêveur. Nan mais franchement, qu’est ce que je foutais là ? Passer des vacances avec les gens que je vois toute l’année … Mais en plus en CAMPING ! Franchement, j’ai une tête à faire du camping ? Il faut croire que oui. La petite française et la campagne, je sens qu’on va se foutre de moi.

    Je regarda autour de moi, impressionnée. A croire que le marchant de sable les avaient tous endormi un part un. Tant mieux, au moins il y avait le silence, mon ami des lendemains de fêtes. C’est le moment que choisi le conducteur pour prendre la parole et nous annoncer que nous étions bientôt arrivés. Pendant une demi-seconde j’ai crus que lui et son micro allaient passer par la fenêtre. Par je ne sais quel miracle, je ne le fis pas. Peut être car on allait enfin pouvoir sortir de ce bus miteux. Un sourire apparut sur mon visage, rien qu’à cette simple pensée. J’étais loin de penser que le meilleur (si je peux dire ça) aller très vite arriver.
    En un claquement de doigts, tout le monde fut sorti du bus et découvrit avec stupéfaction l’endroit où nous allions vivre. Ca promettait. Puis, un moniteur sorti de je ne sais où, commença à nous expliquer les « règles » du camping. Au fond de moi, je rigolais : nan mais franchement, il croyait vraiment qu’on allait tous suivre les lois du couvre feu, de l’interdiction d’alcools et de drogues ? Que les vieux sont naïfs… Trois minutes que j’étais là et j’en pouvais déjà plus. Etait-il vraiment obligé de gueuler ? On l’avait prévenu qu’il n’allait pas surveiller une classe de primaire mais des étudiants (tous plus riches les uns que les autres) d’Harvard ? Je ne crois pas. ‘fin bref, je regarda autours de moi, il y avait pas mal de gens que je connaissais de soirée : ça allait être drôle. Je vis Blueberry, une de mes grandes amies du campus, partir discrètement lorsque le moniteur expliquait comment monter une tente. Sans savoir vraiment pourquoi, je décida de la suivre, convaincu que c’était la meilleure solution. Direction les sanitaires : c’était vraiment le bon plan. Pas longtemps après Blue’ je passa également le pas de la porte.

    OCTOBER. « Ah ah ma Blueberry, je nous reconnais bien là, toujours à essayer d’éviter les efforts ! En même temps, s’ils croyaient que j’allais monter une tente … En plus j’ai TROP mal à la tête, je devrais arrêter avec la vodka. »

    Je regarda impressionné ces fameux sanitaires, c’était plutôt propre, rien à redire la dessus. En même temps, c’était le premier jour … il fallait attendre un peu pour voir l’étendu du désastre. Je m’aperçus, trente ans après, qu’avant mon entrée ‘Berry parlait avec quelqu’un. Curieuse, je chercha à me renseigner.

    OCTOBER. « Tu parlais à qui au fait ? … NAN ! Me dis pas que c’est Grady qui est déjà dans les chiottes ! »

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Sean P. Hamilton

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MessageSujet: Re: •• MEETING IN TOILETS •• privé   •• MEETING IN TOILETS •• privé EmptyMer 15 Juil - 0:08

    J’ai une sainte horreur des bus. La raison valable est simple : je ne peux supporter les gens qui parlent, ni les secousses du bus, aucune tranquillité. Je peux passer pour le vieux râleur de service, mais je n’aime pas les voyages en groupe. On ne sait jamais sur qui on va tomber, et avec la chance que j’ai, je tombe toujours sur un crétin, ou une femme qui me raconte sa vie. Ca c’est lorsque je prenais les bus il y a quelques temps. Maintenant, je préfère m’asseoir, et m’endormir, ma casquette sur les yeux, pour qu’on évite de m’ennuyer. Le problème c’est qu’aujourd’hui il m’est impossible de le faire. Un bus scolaire ça vous dit quelque chose ? En pleine période de vacances laissez-moi rire…Ouais ma punition continue. En fait je l’ai plutôt choisie. Ca fait bien longtemps que j’ai cessé de tester le joint de mes potes, et que je me suis plus fait choper par les flics. Non aujourd’hui c’est moi l’adulte. Je suis censé les surveiller, leur dire ce qu’il ne faut pas faire… Le sale boulot. Ca me permet d’arrondir un peu mes fins de mois. Il n’y a pas toujours du travail à faire en étant pompier. Et puis, en été, je suis toujours remplacé, ou du moins, ce mois-ci. En fait, je n’avais pas vraiment de quoi me plaindre avant de monter dans le bus. Des étudiants d’Harvard partaient en campement… Normalement, quand on pense à Harvard, on se dit tout de suite, brillants élèves, donc forcément sages. Hey, on ne vit pas dans le monde des Bisounours. Les jeunes sont ce qu’ils sont, nous sommes tous passés par là un jour.

    J’ai pour mauvaise habitude de ne jamais m’installer sur les sièges de devant. Les professeurs sont d’un ennui…Ils ne s’arrêtent jamais de parler des cours qu’ils donnent. Je suis moniteur, pas scientifique, ni écrivain, ni autre trucs qui les passionnent. Moi mon job, hormis l’été, c’est de sauver les gens de leurs conneries de vie quotidienne. Oui parce que parfois, un incendie provient d’un manque d’attention. Ca va vite ces choses-là. Ici au moins, je ne risque pas ma vie, à moins qu’un crétin ait décidé de m’assassiner, on doit tout prévoir avec eux. Et là, je me dis que je suis parano.

    En fait, les étudiants sont bien plus sympathiques qu’il n’y parait. Ils parlent de diverses choses, certains sont drôles, mais inutile de chercher à établir une communication, ou on pourrait m’accuser d’être de mèche, comme ça m’était si souvent arrivé quand je purgeais ma peine, établie par mon père, cet homme rigide et incompréhensible. Durant une bonne partie du voyage, je me suis assoupi. Mais un garçon m’a levé la casquette de la tête. Voilà comment m’énerver, et pourtant, j’étais resté étrangement calme. Certainement parce que je jugeais qu’il fallait que je reste un peu éveillé, ou ça ferait mauvaise figure. Une jeune fille était assez drôle d’ailleurs. Enfin…Elle parle surtout beaucoup, et dit beaucoup de bêtises. Je ne savais vraiment pas qu’on était considéré comme vieux à 28 ans tout juste… Mais bon, ça fait partie des taquineries de ‘’la petite’’. Le paysage n’était pas des plus intéressants, j’avais l’impression de me trouver au Moyen Age, avec des dizaines de paysans au kilomètre. Puisque rien ne s’y prêtait, autant sortir de quoi s’occuper. Une feuille, un crayon, une gomme. Le meilleur des passe-temps : le dessin. Mais visiblement pas le temps de dessiner. A peine avais-je esquissé les premiers contours de ce qui ne ressemblait à rien, j’entendis le chauffeur de bus qu’on arrivait bientôt. Et bien sur les moniteurs débiles doivent descendre avant les élèves… Lorsque le bus allait s’arrêter, je me levai et remontai l’allée à la hauteur du chauffeur de bus, qui me fit comprendre qu’il ne fallait pas être pressé. Je t’emmerde. Et un sourire hypocrite pour qu’il me fiche la paix. Je descendis tranquillement du bus, et c’est là qu’un professeur voulut me taper la discute…

    UN PROFESSEUR. « Alors jeune homme, vous êtes prêt à affronter la nature ? J’espère que vous connaissez bien les conditions de sécurité, je ne voudrais pas qu’il y ait un problème… »
    SEAN PRESTON. « Tout se passera bien Monsieur. Maintenant si vous le voulez bien, occupez-vous de vos…étudiants…On maitrise la situation… »

    J’avais l’impression de parler comme si j’étais à l’armée, mais ce vieux chauve rabougri me tapait sur le système. Je rejoignis les autres moniteurs, on avait reçu des instructions. Les étudiants devaient monter leurs tentes tous seuls. J’en connais qui allaient râler. Mais moi je devais simplement m’assurer que le périmètre était protégé. Bien sur, si y a un idiot qui doit tomber nez à nez avec des choses étranges, ou des élèves qui se seraient déjà perdus, c’est bien moi. Mais rien à signaler. Les élèves installaient peu à peu leurs tentes. Ok, j’allais faire de même. Ayant supporté les colonies et campings pendant tant d’années, je n’avais plus aucun problème, en deux en trois mouvements c’était achevé. Elle était loin l’époque où la monitrice et mes sardines avaient donné le piquet au moniteur… Puis, apparemment il y avait déjà l’ombre d’une guerre. Un étudiant assez provocateur semblait s’attirer des ennuis avec le plus timbré des moniteurs – car oui on peut le dire, beaucoup sont givrés ici. Sympathiques, mais givrés. Ca me faisait doucement rire, mais après un moment, ils avaient disparu. L’un d’entre eux, revint essoufflé, et il me demanda d’aller voir, j’avais visiblement plus la forme que lui. Ca m’arracha un soupir. Je laissais donc mes affaires dans la tente, tant pis, rien à cacher, s’il y en avait un qui était assez fou pour me piquer des trucs, c’était peine perdue, je n’avais rien d’intéressant, ou du moins les choses intéressantes se trouvaient dans mes poches de mon bermuda. Marchant tranquillement, je ne sais pour qu’elle raison, je fis un tour par les sanitaires… Visiblement j’avais touché juste. Et voilà que je rentrais dans les sanitaires, retrouvant alors trois étudiants. Eh bien ! Ils ont pas chômé tous les trois ! Dans le lot je reconnaissais la jeune fille qui se plaisait à me taquiner dans le bus, mais bon…Fallait jouer le rôle du moniteur. Prenant mon rôle à cœur, je pris la parole :

    SEAN PRESTON. « C’est une réunion familiale ici ou quoi ? Navré de gâcher votre petite fête, mais c’est interdit de rester ici, à moins que vous ne vouliez tous les trois aller aux toilettes…Dans ce cas-là les mains vides, c’est plutôt inquiétant…»
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