| Irina Derjavine { Elle flotte, elle hésite : en un mot elle est femme. [100%]

Irina Derjavine « Je l'ai trop aimé pour ne point le haïr » J. Racine © Ir[y]s.

▌age. 18 ans ▌date & lieu de naissance. Moscou. 17/10/91 ▌habite à. Colombus (Ohio) ▌attirance sexuelle. Hétérosexuelle ▌origines. Russes ▌groupe.Ohio University ▌avatar.Irina Denisova


Make Your Chinese Portrait




▌ Si j'étais ... une couleur ... je serais le Rouge il représente la passion, l'érotisme, la vie, la chaleur accueillante, la force vitale, les émotions associées (la timidité, le désir…) et puis la luxure.
▌ Si j'étais ... un animal ... je serais un Caméléon afin de mieux me camoufler lorsque j'ai peur.
▌ Si j'étais ... un parfum ... je serais Hypnose de L. pour sa douceur.
▌ Si j'étais ... une qualité ... je serais la douceur, encore.
▌ Si j'étais ... un défaut ... je serais l'amertume.
▌ Si j'étais ... une saison ... je serais l'été pour sa chaleur, son astre de lumière.
▌ Si j'étais ... un objet ... je serais une mappemonde car c'est l'objet que je préfère sûrement ; il me fait rêver des pays que j'aimerais parcourir un jour.
▌ Si j'étais ... une fleur ... je serais un Bluet qui signifie, dans le langage des fleurs ; Délicatesse, charme innocent.
▌ Si j'étais ... une boutique ... je serais une boutique de lingerie. Aller savoir pourquoi...
▌ Si j'étais ... un bouquin ... je serais les Haut des Hurlevent d'Emily Brontë et j'incarnerais Cathy la fille de Catherine.
▌ Si j'étais ... un film ... je serais le Moulin Rouge ; j'aime penser que je suis Satine et qu'un Christian quelque part viendra me sauver.
▌ Si j'étais ... un personnage de dessin animé ... je serais Sophie dans "les Malheurs de Sophie", pour toutes les bêtises que j'ai fais sans le vouloir.
▌ Si j'étais ... une célébrité ... je serais Johnny Depp, pour notre talent en commun.
▌ Si j'étais ... un métier ... je serais Danseuse ou Mannequin, pour ma beauté et ma grâce.
▌ Si j'étais ... une boisson ... je serais sûrement un peu d'absinthe même si je jure n'en avoir jamais bu la moindre goutte. Mais elle me correspond. Ou peut-être de l'eau, si vous désirez quelque chose de plus sage. "Il faut se méfier de l'eau qui tord".
▌ Si j'étais ... un aliment ... je serais quelque de très simple ; des pates.
▌ Si j'étais ... un pays ... je serais la Russie, là d'où je viens.
▌ Si j'étais ... un accessoire ... je serais une broche dont on ne se séparerait pas.
▌ Si j'étais ... une chansons ... je serais Roxanne de Police.
▌ Si j'étais ...un loisir ... je serais la Danse Classique.



Vous .



▌prénom ou pseudo ; Kelly
݃ge ; 17 ans.
▌coment avez-vous trouvé ce forum ? ; DYL.
▌fréquence de connexion ; 6/7
▌comment trouver-vous le forum ? ; J'adore, et je ne sais pas quoi dire d'autre. ♥.

▌{C'était le quatorze octobre, le jour le plus beau de sa vie. Elle fêtait ses six ans, vêtue d'une robe de princesse. Debout sur une chaise, elle avait soufflée les bougies de son gâteau et lorsqu'il fut entièrement dégusté, elle s'était enfuie à la patinoire avec ses amis. Pour son anniversaire, Maman lui a annoncé qu'ils allaient quitter Moscou et que c'était le plus beau cadeau que les parents puissent offrir à leurs enfants. Irina ne comprend pas très bien, elle ignore que sa mère l'a manipule pour ne pas culpabiliser d'avoir oublié son anniversaire, pour ne pas lui avoir acheté de cadeau, d'avoir prit un gâteau en dernière minute, et d'avoir invité ses amis une heure avant que l'enfant ne se réveille. Pouvait-il sincèrement existé des parents incapable de se souvenir de la date d'anniversaire de leur petite fille ? Mais Irina était trop petite, trop naïve, trop innocente que pour comprendre l'erreur. Elle tournoyait dans les feuilles mortes de l'automne, riant, jouant.

Le jour le plus beau de sa vie. Ou plus exactement, les heures les plus belles de son existence. L'Irina d'aujourd'hui repense à cet instant, à cette fête d'anniversaire improvisée, et se dit que c'était probablement vrai. Elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'à cet instant là, avec ses camarades de classe, jouant dans les feuilles mortes, lançant des cailloux sur les oiseaux puis sur les garçons comme si ça avait été des boules de neige. L'enfant ne se pose aucune question, l'enfant rit sans se soucier de la misère dans le monde, de son père qui boit, de sa mère qui se fiche de tout, l'enfant rit sans comprendre ce qui peut arriver d'une seconde à l'autre. L'enfant pleure mais sans réellement comprendre ce qu'est la tristesse et même s'il l'a ressentie, il y a de grande chance pour que ce ne soit plus qu'un vieux souvenir.
Mais les heures s'écoulent et le jour se meurt pour donner naissance à la nuit. Aujourd'hui encore, Irina a peur du noir. Les psychologues et les psychiatres disent que c'est un traumatisme, que ça partira avec le temps. Irina n'aurait plus du faire de crise, mais les frais coûtaient trop cher et elle ne voulait pas perdre son temps à payer ces médecins incapable de la guérir complètement. Incapable d'effacer la douleur qui s'imprégnait de son ventre à cet instant, le visage posé contre la vitre de la chambre d'hôtel.

La mère lave la petite fille qui aurait pu mourir de joie. La mère borde l'enfant qui ne parvient pas à fermer les yeux tant elle est encore excitée de cette folle journée, de cette magnifique aventure. Elle a supplié sa mère pour garder sa robe de princesse. Irina pleure silencieusement en se souvenant de ce visage émerveillé qui ne lui ressemble plus tant que ça. Irina se permet quelques larmes en se rappelant douloureusement les choses qui ont suivies. Des pas se sont approchés de la porte de la chambre de la gamine gonflée de joie. L'homme, le père, s'est faufilé à l'intérieur mais n'a pas prit la peine de refermer la porte. La gamine se retient presque de respirer car elle reconnait à la lourdeur des pas la présence de son père. Un homme qu'elle a longuement aimé, un homme qu'elle a longuement admiré. Même après "ça". Il était à la fois si fort, si intelligent. Et puis si effrayant, si violent. Il était mince mais l'enfant savait qu'il ne fallait pas sous-estimer sa force d'homme.

Il pose un baiser sur le front de sa fille, un second sur sa joue. Elle lui murmure de la laisser dormir et c'est la goutte qui fait déborder le vase qui lui semblait vide. Irina ferme les yeux, ses mains s'accrochent à ses cheveux, elle ne peut plus faire marche arrière car désormais, les images défilent sans qu'elle ne puisse les contrôler. Son père a attrapé ses cheveux, l'a tiré d'un mouvement sec pour la sortir hors du lit, et déjà la douleur est insupportable. Les cris de rage de l'homme sont effrayants, bruyants, impossible de ne pas les entendre, sa mère fait simplement semblant. Les gifles tombent une à une. Mais ce n'est rien face à la ceinture de son pantalon qu'il déboucle pour mieux frapper ensuite.

Irina a envie d'hurler mais elle se souvient des mots froids, des mots secs de son père : " Arrête de hurler, sale gamine. Si tu hurles, ce sera pire encore ! " Pourtant, même si les cris étaient restés dans sa gorge, ça avait été pire car sans aucune pitié il avait arraché sa jolie robe de princesse sur laquelle elle ira pleurer quand il s'en ira. Irina ouvre les yeux, se retourne brutalement vers le psychiatre qui lui pose toute ces questions, lui demande tant de réponse. Elle sent l'énervement s'échapper d'elle :

« Mais merde, qu'attendez-vous comme réponse puisque vous savez ? Vous voulez à ce point me faire dire ces mots qui m'insupportent ? D'accord ! J'ai été cette gamine, j'ai été cette enfant. J'ai été la sale gosse d'Irina qui s'est fait violée durant quatre putain d'années et qui vient seulement de s'en souvenir à quinze ans ! Voilà, est-ce que désormais vous êtes satisfait, Docteur ? Je me fiche bien qu'il n'ait jamais purgé sa peine, je m'en fiche. Tant qu'il est mort, c'est tout ce qui m'importe. » |

▌ {Treize années se sont écoulées depuis sa naissance. Irina n'attend plus de sa mère qu'elle se souvienne de cette date pourtant importante aux yeux de toutes les mères. Toutes les mères sauf la sienne. La jolie brune sort du lycée puisqu'on vient de l'avertir que sa mère dort devant les portes. Elle a terriblement honte de cette femme qui dort au sol, complètement ivre, dans une tenue qui ne cache pas son grand et admirable métier : putain. Irina sent qu'elle va perdre le contrôle de ses moyens si c'est elle qui doit s'occuper de ce boulet, de ce fardeau, de cette merde. Elle se baisse pourtant vers le corps de sa mère et un sourire triste se glisse sur ses lèvres. " Je vais demander à Josh de te conduire à la maison. " Josh est l'homme qui devrait bientôt l'adopter. Sa mère ne pouvait plus s'occuper d'elle et Irina se nourrissait que grâce au garçon. Bien sûr, les choses seraient longues car il y avait encore beaucoup de dossier avant elle, mais le principal était qu'elle allait enfin se débarrasser de cet être qui l'avait toujours abandonné. Irina ne s'occupait d'elle que par pitié et puis, parce qu'elle était sûrement trop gentille. Autrement, elle serait retournée en classe et l'aurait laissée devant la porte en prétendant que ce n'était pas sa mère, mais une tante démoniaque qu'elle détestait. Sûrement que ses amis auraient été outrés, mais puisqu'elle aurait été naturellement méchante, ils auraient vite fait d'oublier. Malheureusement, elle était loin d'être ce genre de personne et préféra attendre l'arrivée de ce Josh, cet homme qu'elle prenait pour Grand-Frère. En le voyant arriver, elle s'élança vers lui et se glissa délicatement dans ses bras.

« Merci de venir chercher cette chose. Je dois retourner en cours, elle vient de me faire rater la moitié d'un exposé sur Emily Brontë et j'adore Emily Brontë ! »

Irina avait beau être une personne séduisante, profitant de sa beauté, elle restait néanmoins très cultivée malgré le milieu dans lequel elle avait toujours vécu, et puis surtout très intelligente. Elle était étonnante, incroyable, et puis tellement Elle. Irina était ce qu'il y avait de plus féminin sur terre. Ses cheveux sentaient toujours la fraise, elle se parfumait toujours avec le parfum que Josh lui avait offert ; Hypnose. Elle n'oubliait jamais de se laver les dents, de brosser ses cheveux incroyablement lisse, de réajuster sa frange, elle s'habillait toujours merveilleusement bien malgré ses pauvres revenus. Elle était… oui… Incroyable, époustouflante et dans son corps d'adolescente, il y avait déjà une femme.

A treize ans, Irina rêvait déjà d'entrer à l'université –même si elle savait que jamais elle n'aurait les moyens d'aller à Harvard, ou les autres universités-, elle voulait faire du mannequinat, c'était sa véritable ambition, mais elle voulait avant sortir de quelque part avec un diplôme dont elle serait fière et des études qu'elle aurait adoré. C'est sans hésiter qu'elle étudierait les Lettres. Pourtant un problème s'imposait, et elle y songea tandis qu'elle quittait le lycée. C'était toujours le même : l'argent. Aller à l'université dans l'Ohio ne lui couterait pas autant qu'aller à Harvard, mais elle allait tout de même devoir donner quelque chose et même si ses notes étaient extraordinaires, on lui avait toujours refusé une bourse : était-ce ses origines ? Bien sûr, après les cours elle travaillait dans un petit magasin, elle passait son temps à ranger les aliments, à remettre les tampons dans leur rayon, à classer les conserves par ordre alphabétique. Mais la nuit, elle avait commencé un tout autre jeu : l'amour.

Irina se déshabillait, ne garda qu'un chemisier entre-ouvert et son boxer tandis que les flashes l'aveuglaient. A cet instant Irina n'était plus que Sue, celle qui jouait de ses charmes pour faire frissonner de plaisir les curieux qui regarderaient les photos. Quand ses séances étaient terminées, elle se sentait parfois heureuse de profiter de ce que la nature lui avait offert (même si elle devait reconnaître qu'elle n'avait pas de poitrine) et puis parfois, elle se sentait sale. Mais cet argent lui était nécessaire, c'était la seule solution pour arriver au prix juste pour ses études. De toute façon, elle ne faisait rien de mal, si ? |

▌ {Seize ans et demi, Dix-sept ans. Irina se tenait dans la chambre de Lewis. Elle était nue, complètement nue, et lui tournait le dos. Dans des gestes réfléchis, gracieux, elle remonta son boxer qui traînait à ses pieds, glissa sa robe, réajuste sa frange et quitta les lieux en saluant les parents de son ami, qui n'avait pas perdu une miette de leurs ébats. Le lendemain, c'était dans la chambre de Rick qu'elle était, s'apprêtant à s'en aller. Irina s'offrait dès le premier soir, mais alors en échange, elle repartait sans que l'histoire ne continue. Naïvement encore, elle cherchait à ce que son Christian vienne la sauver comme si elle était Satine, la courtisane qui s'offrait à chaque fois pour un autre homme. Elle attendait qu'un homme la surprenne, lui promette ciel et terre, lui dise les mots tendres, les mots que jamais encore on ne lui avait dit. Alors elle aurait fait l'amour pour la première fois, persuadée que cette fois-là, elle ressentirait le plaisir dont tout le monde parle, dont les experts parlent. Irina avait gardé son visage d'adolescente, et c'est ce qui charmait tout le monde. Elle avait gardé son incroyable beauté et elle n'avait pas résisté à celle des hommes. Ses photos charmeuses avaient fait le tour de son lycée, l'année où Josh l'avait recueillie. Il était extraordinaire, et parfois elle avait l'impression d'en être amoureuse mais c'était sûrement dû à cette gentillesse incroyable, à cette attention particulière qu'il lui accordait sans réfléchir. Bien sûr, il y avait des jaloux et des choqués. Mais elle s'en fichait, parce que maintenant c'était fini toute cette histoire de photo. Elle avait gagné sa place à l'université de l'Ohio, et lorsqu'on lui reprochait d'avoir été une "pute", elle ne pouvait contenir sa rage et dire alors : " Je n'avais pas Maman et Papa pour payer les quelques frais! J'avais mon corps et je l'ai vendu très justement ! Alors si tu es incapable de comprendre qu'il existe des gens dont les parents se foutent, qu'ils préfèrent les voir faire le trottoir, je t'en prie insulte-moi. " Naturellement, tout le monde savait que la mère d'Irina Derjavine était une prostituée morte d'une overdose.

Mais ce n'était pas ça l'importance. En début d'année, Josh lui avait apprit que jamais son père n'avait été mort, c'était un mensonge que sa mère avait inventé de toute pièce pour le protéger lui, et non elle. Du moins, c'est ce qu'elle en conclut. Les crises s'étaient alors multipliées. Chaque nuit elle ne supportait pas qu'on éteigne les lumières, chaque nuit elle ne pouvait admettre qu'on ouvre sa porte sans frapper. Et puis, même la journée les crises était intervenue. Mêlant angoisse et puis torpeur. L'état psychologique d'Irina était affaibli, et son traumatisme faisait surface dès la moindre occasion. Elle tailladait ses jambes pour ne pas abimer ses bras, et Josh la surveillant autant que possible. En quelques mois, elle était devenue maigre bien que Josh affirmait la nourrir correctement, il ignorait bien sûr que la jeune fille courait se faire vomir derrière son dos.

Les choses avaient été éprouvantes. Autant pour Josh que pour Irina qui finissait bien souvent chez le médecin. Mais le drame ne s'arrêtait pas là. Persuadée d'avoir aperçu son père sur le seuil de la demeure de Josh, elle avait été dans un état de transe tel qu'il fut cette fois impossible de la calmer. Elle s'était enfermée dans la salle de bain, se retenant d'hurler tandis que les images de ce passé douloureux revenaient à la charge. Elle sentait la ceinture s'abattre sur elle, et plus encore. Elle attrapa le flacon de calmant que Josh cachait soigneusement derrière l'évier, et elle en avala tout le flacon. Ce ne fut pas immédiat mais lorsqu'elle sentit ses yeux se fermer, elle rampa jusqu'à la porte pour la déverrouiller. Josh venait de rentrer par chance, et il accouru aussitôt vers elle en la voyant au sol. Le flacon s'échappa de sa main et quelques minutes après, l'ambulance arrivait devant la maison. |

Ce fut la seule fois où Irina tenta de mettre fin à ses jours, elle avait reprit un traitement depuis sa tentative de suicide et Josh était persuadé que ce voyage, elle l'avait franchement mérité et que ça allait lui faire le plus grand bien.

Le dernier post pour dire que selon moi, ma fiche est terminée. Et je supplierais tous les dieux, mais ne désertez pas ce forum, car je l'aime déjà et que je veux RP ici.