Là bas, où le ciel n'a pas son pareil. _ feat ROSE H. ANDERSON

Bip, bip, bip, bip ...


Dolce _ Putain de réveil !


Encore à moitié endormis Dolce se bougea d'un geste brusque pour taper sur le bouton qui allait éteindre ce foutu réveil à la con. Pourquoi est-ce qu'il avait décidé de se manifester un dimanche matin alors que Dolce avait prévu de faire la grasse matinée ? Dolce était une petite idiote défois qui ne pensait pas à grand chose, mais pourtant, un samedi soir elle avait "penser" à mettre son réveil en marche. 6:45. Qui aurait idée de se réveiller à cette heure-ci ? Sûrement pas Dolce, avec ces habitudes de flemmarde fêtarde. Elle avait fait la fête toute la nuit, heureusement elle tenait bien l'alcool et elle n'avait pas la geule de bois ce dimanche matin. Mais bizarrement, ce dimanche matin, à 6:45 elle était en pleine forme. Même assez en forme pour aller courir. Dans sa tête Dolce se fit un mémo, il faudrait qu'elle fasse une croix dans le calendrier. Elle se surprenait elle-même. Elle s'extirpa en vitesse de son "lit" qui était plus un sac de couchage qu'autre chose et sortit se servir une tasse de café. À côté d'elle Chaïli dormait à point fermé et ne semblait pas avoir entendu Dolce se lever ni même jurer contre son réveil. L'air était relativement frais, Dolce n'avait sur elle qu'un short et un débardeur qui apparemment ne faisaient pas l'affaire par un temps pareil. Elle sortit de ses affaires un pantalon de jogging et un tee-shirt assez ample. Elle releva ses cheveux en un simple chignon qui dévoilait l'un de ces tatouages. De toute manière elle n'avait pas besoin de se faire élégante, elle allait juste courir et après elle retournerait dans sa tente pour dormir encore quelques heures. On ne change pas les bonnes habitudes tout de même ! Il fallait un quota de sommeil à Dolce pour qu'elle soit de bonne humeur toute une journée, son humeur matinale devait sûrement être très changeante à une heure pareille et il ne valait mieux pas éveiller sa colère peut être enfuis. Mademoiselle Miller était comparable à un volcan. N'appelle-t-on pas se trait de caractère lunatique ? Bien sûr que si. Avant de partir courir Dolce attrapa dans son sac son ipod shuffle orange et l'accrocha à son tee-shirt. Elle était partit, en route vers la forêt elle devrait emprunter les sentiers et les longs chemins. Les terrains étaient sec, il n'avait pas plus. Au bout de 45 minutes de course Dolce s'arrêta pour s'étirer et s'assied sur un banc pour admirer les paysages qui se tenaient face à elle.

Rose fréquentait l'université d'Harvard depuis déjà une année. Elle venait pas d'une famille super riche ni de famille super pauvre, elle était dans le juste milieu. Elle avait postulé dans un camp de vacances afin de passer des vacances seules avec des amies qu'avec sa famille c'est sûr que c'est mieux. Hier soir, tout le monde avait bu quelque chose du moins, la moitié du camping, il faut dire. Elle n'était pas le genre de fille à boire beaucoup surtout qu'elle ne tenait pas vraiment l'alcool d'où le fait qu'elle ai prit qu'un verre car elle ne voulait pas prendre le risque de gerber devant tout le monde. Vous imaginez la honte. La jeune femme s'était couchée plutôt tard, voulant profiter de chaque instant que lui offre ces vacances.

Elle avait mit son réveil à sonner tout doucement aux alentours de cinq heures trente. Oui oui, c'était plutôt tôt, mais cela était fait de façon à ce qu'elle prenne son temps pour se réveiller. La sonnerie du réveil n'était pas une sonnerie, disons qu'il virait sur la radio, en mode moitié silencieux ne voulant pas prendre le risque de réveillée October qui était sa colocataire pour les vacances. Une heure plus tard, elle se réveilla, à moitié endormit avant d'aller faire sa toilette. Prenant un pantalon de sport et un débardeur elle finit par s'habiller. Prenant sa trousse de maquillage, elle se fit maquilla légèrement. Bah ouais quoi, il fallait toujours rester sur son 31 puis on sait jamais qu'elle genre de rencontre est-ce qu'elle pourrait faire. Coiffée, maquillée, habillée, la voilà en route, prête à courir.

Elle savait déjà quelle route suivre pour faire son jogging habituelle car elle voulait garder la ligne malgré le fait que se soit les vacances. Puis il faut dire que vacance ou pas, il fallait qu'elle garde la forme. Elle n'aimait pas courir avec la musique dans les oreilles préférant écouter la nature. Cela faisait déjà un moment qu'elle courrait et elle était arrivée à son point de départ et elle se dit qu'elle pouvait pousser un peu plus loin en direction de la forêt. Elle regardait juste devant elle et elle n'avait pas vu le trou qui était sur la route, juste devant elle et paf. Le pied dedans, elle finit par tomber dedans au point de crier en tombant.